Hic tibi dico : ego discedo
Hic tibi dico : ego discedo
Lacrimas sed mentem nil muto,
Sicut poeta canit, vento malo
Hic tibi dico : ego discedo.
Meminens di(ei) antiqui, lacrimas,
Egens aeri palles cum est aetas
Discendend(i) aeterno.
Moleste fero
Sed ego discedo ;
O t(e) amabam certo
Tamen nunc dico : ego discedo.
Singult(i) alti valent pro nihilo,
Sicut poeta canit vento malo,
Hic tibi dico : ego discedo.
Meminens diei fausti, lacrimas,
Singultas et gemis cum est aetas
Discendend(i) aeterno.
Moleste fero
Sed ego discedo
Tant(a) a te perfero
Hic tibi dico : ego discedo
Lacrimas sed mentem nil muto,
Sicut poeta canit, vento malo
Hic tibi dico : ego discedo.
Meminens di(ei) antiqui, lacrimas,
Egens aeri palles cum est aetas
Discendend(i) aeterno.
Moleste fero
Sed ego discedo ;
Singult(i) alti valent pro nihilo,
Sicut poeta canit vento malo,
Hic tibi dico : ego discedo.
Meminens diei fausti, lacrimas,
Suffocaris, gemis cum est aetas
Discendend(i) aeterno.
Moleste fero
Sed ego discedo
Tant(a) a te perfero…
Serge GAINSBOURG (1928 – 1991), Chansons, 1973.
Je suis venu te dire que je m’en vais…
Je suis venu te dire que je m’en vais
Et tes larmes n’y pourront rien changer
Comme dit si bien Verlaine au vent mauvais
Je suis venu te dire que je m’en vais
Tu t’souviens des jours anciens et tu pleures
Tu suffoques tu blêmis quand sonne l’heure
Des adieux à jamais (ouais)
Je suis au regret
Mais je t’aimais oui je t’aimais
Mais je viens te dire que je m’en vais
Tes sanglots longs n’y pourront rien changer
Comme dit si bien Verlaine au vent mauvais
Je suis venu te dire que je m’en vais
Tu t’souviens des jours heureux et tu pleures
Tu sanglotes tu gémis quand sonne l’heure
Des adieux à jamais
Je suis au regret
Mais je m’en vais
Car tu m’en as tant fait
Je suis venu te dire que je m’en vais
Et tes larmes n’y pourront rien changer
Comme dit si bien Verlaine au vent mauvais
Je suis venu te dire que je m’en vais
Tu t’souviens des jours anciens et tu pleures
Tu suffoques tu blêmis quand sonne l’heure
Des adieux à jamais (ouais)
Mais je viens te dire que je m’en vais
Tes sanglots longs n’y pourront rien changer
Comme dit si bien Verlaine au vent mauvais
Je suis venu te dire que je m’en vais
Tu t’souviens des jours heureux et tu pleures
Tu suffoques tu gémis quand sonne l’heure
Des adieux à jamais
Je suis au regret
Mais je m’en vais
Car tu m’en as tant fait…